Introduction au Métavers

Plus qu’un simple buzzword, le métavers vient d’entrer avec force et vigueur dans le vocabulaire courant.

S’il y a aujourd’hui un consensus pour en parler, c’est parce qu’un nombre impressionnant de nouvelles technologies arrive concomitamment à maturité et autorise le fait de pouvoir le conceptualiser.

Chez komodal, nous considérons le Métavers comme une extension de notre réalité physique en une réalité synthétique, recréée ou créée par ordinateur. On parle de réalité parce qu’on peut y vivre des expériences, on peut y rencontrer des gens, on peut y ressentir des émotions…

Le métavers n’est pas une technologie disruptive de plus. C’est un assemblage de technologies innovantes qui arrivent à un degré de maturité suffisant pour faire une étrange promesse à l’Humanité : celle de notre prochaine révolution anthropologique majeure !

Si le métavers, dans sa définition la plus communément acceptée, n’est pas encore là,  tous les spécialistes des technologies qui le créent et le constituent s’accordent pour dire qu’il va arriver d’ici la prochaine décennie.

Ces technologies sont “software” comme la blockchain, l’intelligence artificielle et le cloud computing ; elles sont également “hardware” comme les capteurs, les interfaces hommes-machines, les serveurs hyperscale ou les calculateurs quantiques.

iceberg : illustration métaphorique du métavers

Toutes ces technologies autorisent le fait d’imaginer que dans les mondes virtuels déjà existants, nous pourrons tous être en interaction totale les uns avec les autres et avec de multiples environnements. Nous pourrons « surfer » d’un monde et d’un éditeur à un autre en complète liberté et inter-opérabilité.

Nous ne prétendons pas vouloir définir avec précision ce que sera le métavers, laissons au temps, le temps. Peut-être sera-t-il plus “monde virtuel” parce que c’est là où l’on interagit ; peut-être sera-t-il plus “blockchain” parce que légal et fiduciaire ; peut-être sera-t-il plus “intelligence artificielle” ou peut-être prendra-t-il encore une forme différente. Mais il est certain que tout converge maintenant pour le voir advenir rapidement : le matériel, le logiciel et le comportemental se tendent et s’alignent vers un même objectif. Déjà nombre d’organisations, entreprises, collectivités, universités et écoles, testent avec nous ses futurs usages en s’entraînant dans les mondes virtuels. 

Le contexte des dernières années, la montée en puissance du télétravail et par extension la distanciation inhérente entre les collaborateurs, les entreprises et leurs clients, ont favorisé l’émergence de nombreuses expérimentations d’usage de ces mondes virtuels, terrains d’apprentissage et d’expérimentation.

À mesure que les mondes virtuels (partie émergée de l’iceberg) intègrent les autres technologies (partie immergée de l’iceberg), le champ des possibles augmente.
Alors le métavers est-il l’avenir de l’humanité ? Si on le considère comme un aboutissement de toutes les technologies numériques, alors oui, chez komodal, nous sommes intimement convaincus qu’il signe l’avènement d’une révolution anthropologique majeure. Raison pour laquelle l’éthique est au centre de nos usages et de notre vigilance.

rédigé par Laurent Chrétien

​​Immergé depuis 2012 dans l'écosystème mondial de la Réalité Virtuelle et Réalité Augmentée, Laurent est un spécialiste des nouveaux usages des technologies immersives. Directeur pendant 10 ans de l’association Laval Virtual, qui produit chaque année le premier salon européen dédié à la VR/AR, il a quitté sa direction pour lancer komodal : une entreprise de services et conseils, experte des mondes virtuels et du métavers. Laurent est ingénieur Polytechnicien, Ponts & Chaussées et Escuela de Caminos Canales y Puertos.