Pourquoi les entreprises s’intéressent-elles toutes au Métavers ?

Et pour celles pour qui ce n’est pas le cas, pourquoi elles devraient s’y intéresser…

Le Métavers fait beaucoup parler de lui dans la sphère corporate !

Ce futur internet 3D, dans lequel on navigue dans la peau de notre double numérique, est un sujet d’intérêt majeur depuis plus de 2 ans maintenant. Selon Gartner – grand cabinet des tendances technologiques – 25% d’entre nous y passera au moins 1 heure par jour d’ici 2026 . 

Dans le métavers, l’expérience se veut en temps réel, spontanée et la plus naturelle possible. Elle peut être d’ordre personnel : rencontrer de nouveaux amis, se divertir, s’acheter des vêtements… ou professionnelle : se former à un nouveau métier, trouver du travail, participer à une session de brainstorming avec des collègues à l’autre bout de la France, ou encore assister à une conférence internationale. 

Vous l’aurez compris, ces expériences induisent forcément de pouvoir se retrouver à plusieurs dans un lieu commun pour partager une même réalité.

Cette navigation fluide et naturelle sera sans aucun doute possible d’ici quelques années mais pour pouvoir s’y projeter, il est essentiel que deux critères primordiaux soient réunis : 

  • Le premier c’est l’interopérabilité, la capacité d’interaction fluide entre le monde réel et le monde numérique. Les technologies principales nécessaires sont celles que vous voyez sur la Metaverse Wheel du cabinet Gartner – qu’on a simplifié pour vous (voir originale ici).
    Aujourd’hui, ces technologies sont toutes développées individuellement. Elles devront, à terme, se rejoindre et communiquer entre elles afin d’obtenir une expérience métaversique comme décrite plus tôt ! 

  • L’autre élément nécessaire à l’équation concerne notre organisation sociale. On parle ici des individus, nous tous, qui allons vivre dans le métavers : nous devons être prêts et formés à utiliser ces technologies et à les naviguer – certains, les explorateurs et curieux, le sont déjà mais pour la plupart, un accompagnement dans la conduite du changement sera un précieux avantage, sinon un passage impératif  !
Vous vous demandez, concrètement, ce que certaines entreprises ont déjà pu entreprendre dans le métavers ? On vous en parle !

En gardant en tête ces différents éléments et avec un regard axé business, on vous explique pourquoi les entreprises s’y intéressent. 

Sur un plan B2C1 les expériences proposées aujourd’hui travaillent principalement sur la visibilité :

  • découvrir l’univers d’une marque
  • habiller son avatar avec des tenues de créateurs
  • gagner des NFT en lien avec une opération marketing spécifique

Des expériences à ce stade souvent caractérisées comme pauvres en interactions et demandant des connaissances en crypto-monnaies et trading assez poussées.
Il existe néanmoins quelques expériences récentes inspirantes comme celle du géant français de l’assurance AXA proposant une expérience “Play-to-Give” à caractère caritatif permettant aux joueurs de compléter un parcours accumulant des gains, ensuite reversés à Emmaüs Connect. 

Ou encore le groupe Casino qui détient des parcelles de terrain dans le monde virtuel The Sandbox et propose à ses clients du Leader Price Club d’obtenir des bons d’achats réels à utiliser lors de leurs prochaines visites en magasins.  

Ce qu’on y voit surtout de la part de ces entreprises, c’est une forme d’entraînement et d’acculturation de leurs consommateurs. Les habituer à cette modalité de consommation. À noter que la cible idéale d’une technologie comme celle-ci se situe majoritairement chez la génération Z et Alpha : ce seront, demain, les consommateurs directs de ces enseignes.

Concentrons-nous maintenant sur les usages B2B2 ou B2E3 : ils sont bien plus nombreux ! Depuis bientôt trois ans, les organisations ont expérimenté, parfois même confirmé certains usages. On distingue deux types d’approche :

  • Le format expérience “one-shot” prend la forme d’un événement interne ou externe. Boostés pendant la période COVID ils ont été les premières preuves d’usage pour certaines entreprises. À titre d’exemple, Dassault Système organisait un kick-off commercial mondial, Sogeti France un évènement marque employeur et L’Oréal une Learning expedition

  • Le format persistant repose, quant à lui, sur une stratégie de développement long terme pour les entreprises – la plupart ont d’ailleurs d’abord expérimenté ponctuellement avant de passer à l’étape supérieure. Nous pourrions encore décliner ce format deux en catégories :
    → Les entreprises qui investissent massivement dans l’achat d’une solution, parfois même s’engageant sur des contrats pluriannuels ; et qui se rapproche d’un achat immobilier (virtuel)
    → les entreprises qui privilégient un scénario moins hâtif, allouent du temps à l’analyse de leurs besoins, de leurs usages potentiels, et se font accompagner pour un déploiement basé sur un modèle locatif. 

Quand on dit que toutes les entreprises s’y intéressent – ou doivent s’y intéresser – c’est qu’on est, tous chez komodal, intimement convaincus, qu’à terme, le métavers impactera toutes nos organisations (privées comme publiques).

Nous savons également qu’à ce stade, il existe déjà un type d’entreprise identifiée qui ne pourra pas passer à côté de cette technologie : on vous propose de dresser ici le portrait-robot de cette entreprise pour laquelle le Métavers deviendra bientôt une voie inéluctable pour rester en phase avec notre temps !

1. Elle emploie des centaines sinon des milliers de collaborateurs : les univers virtuels qui le composeront serviront de lieux de rencontres à l’expérience de travail.

2. Elle possède plusieurs bureaux et sites géographiquement dispersés : les mondes virtuels serviront à réunir à distance pour des formats plus engageants et interactifs et représentent une alternative écologique intéressante pour les entreprises soucieuses de leur impact.

3. Elle a à cœur la montée en compétences de ses employés et porte un investissement particulier à la rétention des talents : les technologies immersives ont déjà fait leur preuve sur l’apprentissage et l’assimilation de la connaissance, imaginez le rendu avec une meilleure accessibilité !

4. Elle entreprend et réfléchit à l’organisation du travail de demain : le métavers est avant tout une technologie qui aura un impact fort sur le capital humain d’une entreprise, elle fait déjà bouger les lignes de nos organisations traditionnelles au travail. Accompagner le changement et le faire en bonne intelligence offrira un réel avantage concurrentiel.

5. Elle possède une cellule innovation RH dynamique.

6. Elle possède une cellule innovation marketing captive et adaptable aux grandes tendances du marché et de ses consommateurs.

L’année 2023 continuera d’être une période d’apprentissage, d’exploration et de préparation à un métavers avec des déploiements limités (en volume). 

En tant qu’experts du sujet, on vous propose, chez komodal, quelques premières actions à entreprendre et lignes de conduite pour vous aider à réfléchir et élaborer une stratégie qui inclut les technologies du Métavers :

  • Apprenez et informez-vous sur le Métavers. Ne partez pas du principe que cette technologie ne vous servira pas ou peu : elle deviendra bientôt un quotidien !
  • Si vous pensez vous lancer, inspirez-vous des cas d’utilisation actuels à forte valeur ajoutée (RH, Formation, communication/marketing)…
  • Commencez à petite échelle et privilégiez la qualité des expérimentations à la quantité.
  • Soyez les plus proactifs possible : n’attendez pas que vos concurrents le fassent avant vous, ou bien vous évoluerez dans des environnements définis par d’autres !

Vous souhaitez être accompagnés pour vous lancer ?
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1 Business to Consumer : d’une entreprise vers le consommateur 

2 Business to Business : d’une entreprise vers une autre

3 Business to Employee: d’une entreprise à ses employés