Ce mois-ci, focus exceptionnellement non pas sur une étude réalisée par un cabinet de conseil mais sur une étude menée par des chercheurs de la prestigieuse Université de Stanford qui se sont intéressés à l’impact sur les interactions que peut générer le type d’environnement virtuel dans lequel nous sommes et le type d’avatar dans lequel nous sommes incarnés.  L’étude a été réalisée avec des casques de réalité virtuelle sur la solution Engage. Elle a regroupé 272 étudiants lors de sessions de 30 minutes, une fois par semaine pendant 8 semaines.  Durant ces sessions, les étudiants participaient à deux expériences différentes : • la première évaluant les effets sur les interactions que pouvaient avoir le type d’environnement virtuel dans lequel ils se situaient (parmi une liste de plus de 190 environnements, petits et grands, indoor et outdoor); • la seconde évaluant les effets sur les interactions que pouvaient avoir la manière dont les étudiants se représentaient (choix d’un avatar ressemblant ou non).  A l’issue de l’expérience, les chercheurs ont pu analyser plusieurs milliers de minutes d’interactions.  Voici les principales observations et recommandations tirées de cette étude: • Pour créer une expérience plaisante, productive et une plus grande cohésion de groupe, il est préférable de privilégier les grands espaces ouverts plutôt que de vouloir recréer des environnements plus contraints tels que des salles de réunion. • Les environnements extérieurs intégrant des éléments de nature ont généré plus de sensations positives, indépendamment de la taille de l’environnement; • Dans un contexte professionnel, il est préférable de privilégier les avatars ressemblants afin de générer des interactions orientées vers la productivité et la collaboration. • Les étudiants incarnés dans un avatar ressemblant ont eu tendance à avoir une synchronisation non verbale plus importante (même posture et gestuelle que le groupe) et ont déclaré se sentir plus actifs et engagés. |